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Man uit Charleroi overleden elf maanden nadat hij in elkaar geslagen werd
17/09/2013 om 00:00 - Bijgewerkt op 18/09/2013 om 02:05
Bron: Belga
Een 48-jarige man uit Charleroi die in oktober 2012 bewusteloos op straat werd aangetroffen, is vorige week overleden. Zijn familie maakt zich zorgen over het gerechtelijk onderzoek naar zijn dood.
http://www.knack.be/nieuws/man-uit-charleroi-overleden-elf-maanden-nadat-hij-in-elkaar-geslagen-werd/article-normal-106383.html
Didier Dermaut werd op 4 oktober bewusteloos aangetroffen in het centrum van Charleroi. Hij vertoonde diverse verwondingen en was mogelijk het slachtoffer van een daad van agressie. Hij verbleef vier maanden in coma en overleed op 8 september. Dat raakte dinsdagavond bekend.
Zijn familie heeft tot op heden geen informatie over het gerechtelijk onderzoek. Volgens zijn moeder zijn er vier mensen verdacht. De portefeuille, de identiteitskaart en het geld van het slachtoffer zijn verdwenen.
Het parket van Charleroi bevestigde dinsdag dat een onderzoek loopt en dat diverse mensen verdacht worden. Er werd reeds een autopsie uitgevoerd op het lichaam van het slachtoffer. (Belga/TV)
Décédé 11 mois après son agression
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130918_00362423
CHARLEROI - Les proches de Didier Dermaut ne savent toujours rien des circonstances, ni s’il existe d’éventuels suspects.
Didier Dermaut s’est éteint le dimanche 8 septembre à l’âge de 48 ans. Cet habitant de Gosselies, originaire de Montigny-le-Tilleul, était hospitalisé depuis 11 mois, des suites d’une agression qui l’a rendu tétraplégique.
Les faits se sont produits le 4 octobre 2012, dans le centre de Charleroi. «Ce qui est fou, c’est que je n’ai été prévenue que 5 jours plus tard, par un ami», explique Claudine Sonveaux, la maman du défunt. «J’ai appris que cette nuit-là, on l’avait retrouvé baignant dans son sang. On nous a dit qu’il avait rencontré trois hommes et une femme et que ceux-ci l’auraient poussé. Il aurait fait une mauvaise chute.»
Sauf que certains éléments ne cadrent pas avec la réalité. D’une part, Didier a été admis au CHU de Charleroi avec un traumatisme crânien, mais également d’autres blessures à la face qui pourraient indiquer un passage à tabac. D’autre part, son portefeuille, sa carte d’identité et les 200 euros qu’il avait sur lui ont disparu. «Le matin des faits, je l’ai vu mettre 170 euros dans sa chaussette. Il m’a fait un clin d’œil: maman, à Charleroi, on se fait agresser pour un euro.»
Dès les premières heures, les médecins se sont montrés pessimistes quant à l’avenir de Didier. Tétraplégique, il a souffert plusieurs fois d’infections. «On m’a demandé si j’étais favorable à l’acharnement thérapeutique. Didier lui-même a dit à mon mari qu’il voulait en finir. Il avait des hauts et des bas: certains jours, il se battait pour bouger et communiquait avec nous par des signes. D’autres fois, sa tête pendait et il bavait. Didier s’est toujours trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il a brûlé la chandelle par les deux bouts, surtout lorsqu’il était plus jeune. Mais il ne méritait pas ce qui lui est arrivé.»
Peu avant son décès, Didier Dermaut a contracté un staphylocoque doré qui l’a fortement affaibli. Le gaillard de 90 kg n’en pesait plus que 40. Durant ces 11 mois, les enquêteurs, le parquet et la juge d’instruction ont laissé les proches de Didier dans l’incertitude.
À plusieurs reprises, on leur a signifié que le dossier serait classé sans suites. «Mais le lendemain de sa mort, on a emporté son corps pour le faire autopsier. J’ai vu le mot homicide sur le document.»
Renseignements pris au parquet, il existe bel et bien des suspects. Mais il faudra attendre la décision de la chambre du conseil pour donner une qualification définitive à cette affaire. Non-lieu, correctionnelle ou assises? Pour Mme Sonveaux, en tout cas, la mort de son fils doit être vengée.
F.D.
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1965 - 2013 (~ 48 jaar)
